Couronnée de succès et d’admiration, Léa Vicens se distingue dans le monde de la tauromachie à cheval, une discipline exigeante qui allie art équestre et confrontation traditionnelle avec le taureau. Cette torera française, née dans une famille de cavaliers passionnés, a transformé sa passion en un ballet mortel où courage et élégance se rencontrent. Son parcours exceptionnel et son engagement quotidien envers ses chevaux font d’elle une figure emblématique et controversée de ce spectacle ancestral.
Des débuts inspirés dans un univers traditionnel #
Née à Nîmes dans un environnement imprégné par la tradition camarguaise, Léa Vicens a grandi entourée de chevaux et d’histoires de corridas. Dès son plus jeune âge, elle a été initiée à l’art de la tauromachie à cheval, un style qui requiert non seulement un excellent niveau d’équitation, mais aussi une compréhension profonde et respectueuse de l’animal adversaire. Sa formation s’est déroulée sous les yeux experts de sa famille et de mentors renommés, la propulsant rapidement au-devant de la scène internationale.
L’ascension vers la reconnaissance #
À l’âge de 28 ans, lors d’une cérémonie qui a vu la présence de figures illustres telles que Marie Sara, une autre torera à cheval réputée, Léa Vicens a reçu son alternative, marquant son ascension officielle comme rejoneador. Depuis, elle a participé à de nombreux spectacles, affrontant avec grâce et détermination ses adversaires taureaux, tout en continuant de défendre la nécessité d’une formation continue tant pour elle que pour ses chevaux, véritables athlètes de leur discipline.
Une pratique controversée mais passionnément défendue #
Tout en reconnaissant les critiques souvent virulentes à l’encontre de la tauromachie, Léa Vicens défend ardement ce patrimoine culturel, en insistant sur le respect profond et l’Amour qu’elle porte à ses chevaux ainsi qu’à l’animal en général. Elle souligne que l’entraînement quotidien et le bien-être de ses chevaux sont au cœur de sa pratique, ces derniers étant traités avec le plus grand soin et une attention scrupuleuse.
Un impact au-delà de l’arène #
L’histoire de Léa Vicens a interpellé même ceux qui, à l’origine, étaient opposés à la tauromachie. L’auteure Gaël Tchakaloff, initialement antithétique à cette tradition, a été captivée par la torera au point de suivre son quotidien pendant un an pour écrire un livre sur elle. Cette ouverture inattendue démontre bien l’impact fascinant que peut avoir Léa Vicens sur le public, qu’il soit amateur de corridas ou non.
Éléments de fin de carrière et héritage #
Sur sa jument Cleopatra, mêlant sang hispano-arabe, Léa pose dans chaque spectacle son rejon (sorte de javelot) avec une précision chirurgicale. À 36 ans, elle continue de briller dans les arènes, laissant derrière elle un sillage de performances qui, sans aucun doute, inspirera de futurs rejoneadors. Son style, sa bravoure et son éthique continueront de marquer l’histoire de la tauromachie équestre.